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Lettre à Gabriel Attal
Objet : Demande de soutien pour la proposition de loi encadrant la transition médicale des mineurs
Monsieur Gabriel Attal, Député de la République française,
Je vous écris en tant que citoyen de la République française, en tant qu’homme gay, et en tant que membre de l’Alliance LGB France, une association de lesbiennes, gays et bisexuels opposés à la transition médicale de mineurs.
Une proposition de loi a été adopté par le Sénat, qui vise à encadrer les pratiques médicales concernant la transition de mineurs Transidentifiés. Elle devrait être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale à la rentrée prochaine. Nous plaçons tous nos espoirs dans ce texte, car, à nos yeux, la transition médicale des mineurs constitue un risque très grave pour de nombreux adolescents gays et lesbiennes.
Lorsque nous regardons l’histoire de l’homosexualité, nous constatons qu’il y a deux dimensions : celle des actes sexuels entre personnes de même sexe, et celle de l’histoire du concept de l’homosexuel en tant que tel, un concept qui aboutisse à la construction d’un mouvement d’émancipation. Je souhaite nous faire réfléchir sur comment l’histoire de l’homosexualité a été ponctué par de moments d’abus par les autorités médicales, et je mets en avant l’idée que l’administration de bloqueur de puberté et d’hormones de sexe opposés à des jeunes mineurs homosexuels, sous prétexte qu’ils soient « transidentifiés », s’inscrit malheureusement dans la continuité de cette histoire douloureuse de maltraitance médicale à notre égard. Nous pouvons également citer le cas anglais de Alan Turing — une histoire récemment portée à la scène au Théâtre Michel, dans La Machine de Turing — qui a été condamné par actes homosexuels en 1952, avec la punition de recevoir un traitement d’œstrogène, pour but de le castrer chimiquement. Entre les XVIII et XX siècles, des médecins pratiquaient l’ablation du clitoris pour "soigner" la tribade, un terme désignant les lesbiennes. Cette pratique rappelle tristement les effets de la testostérone sur le corps des jeunes lesbiennes qui en prennent aujourd'hui : le clitoris triple de volume et peut perdre sa sensibilité au plaisir sexuel. (Marie JO BONNET, Les relations amoureuses entre les femmes : XVIe-XXe siècle. Odile Jacob, 2022)
L’état du mouvement LGBT actuel témoigné, tristement, d’un soudain virage vers l’extrémisme identitaire. Le dernier droit manquant, a été accompli en 2013, quand le mariage pour tous acquis a été adopté. Depuis, nous constatons que les énormes instances caritatives comme l’inter-lgbt ou SOS homophobie, ont adopté des causes qui ne se relève pas de tout de l’ensemble de la communauté : la médicalisation de l’enfance gay. Plus pernicieusement, ces associations participent à la suppression de toute voix dissidente — dans la communauté ou à l’extérieur — ce qui contribue à une culture de censure au sein de nos mouvements LGBT autour de la question de « l’identité de genre ». Nous pensons notamment à la plainte déposée contre Marguerite Stern et Dora Moutot pour leur livre Transmania, la mairie de Paris retirant les affiches de ce livre après sa publication le 11 avril, 2024.
Si je vous écris, il est tout d’abord pour vous remercier pour votre preuve de rationalité par rapport à ces questions épineuses. Nous plaçons tous nos espoirs dans le passage de cette loi visant à encadrer la transidentité de mineurs. Je vous écris car je suis profondément attristé de voir où notre mouvement — de la libération homosexuelle — aurait pu arriver à un stade ou les plus grandes associations revendiquent la censure, et qu’ils promeuvent un traitement à des mineurs gays et lesbiennes, qui les stérilisant, les enlèvent leur capacité pour ressentir le plaisir sexuel, et qui produit de lourds effets sur le développement osseux et cognitif.
Nous comptons sur vous, et espérons qu’un jour, nous verrons émerger un mouvement gay et lesbienne digne de ce nom, qui protège ses enfants au lieu de les sacrifier.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’expression de notre très haute considération.
Frederick SCHMINKE
Secrétaire général
Alliance LGB France
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Lettre à Laurent Wauquiez
Demande que la proposition de loi encadrant la transition médicale des mineurs soit mise à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale
Monsieur Laurent Wauquiez, Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale,
Je vous écris en tant que citoyen de la République française, en tant qu’homme homosexuel, et en tant que membre de l’Alliance LGB France, une association de lesbiennes, gays et bisexuels opposés à la transition médicale de mineurs.
Une proposition de loi a été adopté par le Sénat, visant à encadrer les pratiques médicales concernant la transition de mineurs transidentifiés. Nous vous écrivons pour exposer les raisons pour lesquelles cette proposition devrait, à nos yeux, être inscrite à l’ordre de jour de l’Assemblée nationale.
La proposition de loi visant à encadrer les pratiques médicales mise en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre a été adopté par le Sénat, en première lecture, le 28 mai, 2024. Nous espérons qu’elle sera prochainement inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, car à ce stade, les pratiques médicales en vigueur posent des risques graves pour des jeunes vulnérables.
Nous avons rencontré Madame la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, le 7 mai, et nous avons échangé au sujet de cette proposition de loi dont elle est l’autrice. Nous souhaitons argumenter en sa faveur, car nous constatons avec horreur les pratiques médicales en cours en France sur des mineurs sous prétexte qu’ils se déclarent un « transidentité. » Ces pratiques consistent d’abord à interrompre le développement sexuel naturel de l’enfant en administrant des bloqueurs de puberté — en réalité de puissants médicaments de castration chimique — suivis par les hormones de sexe opposés. Les adolescentes peuvent ensuite choisir de subir une mammectomie. Une tribune intitulée « On ne coupe pas les seins de jeunes femmes », initiée par l'Observatoire la Petite Sirène, a été publiée dans Marianne le 5 mai, et a déjà récolté des milliers de signatures.
Quant aux traitements hormonaux, les effets de la testostérone sur le corps féminin sont dévastateurs. Le clitoris peut tripler de volume et perdre toute sensibilité au plaisir sexuel. Cette pratique rappel tristement qu’entre les XVIIIe et XXe siècles, des médecins pratiquaient l’ablation du clitoris pour « soigner » la tribade, un terme alors utilisé pour désigner les lesbiennes. (Marie-Jo BONNET, Les relations amoureuses entre les femmes : XVIe-XXe siècle, Odile Jacob, 2022)
Concernant les jeunes garçons et jeunes filles qui sont mis sous inhibiteurs hormonaux, la triste réalité est que la puberté constitue une fenêtre de développement essentielle, et qu’une fois celle-ci passée, il n’y a pas de retour possible. Priver un enfant de sa puberté constitue une atteinte grave à la protection de l’enfance.
Les études, ainsi que les données officielles du gouvernement britannique et suédoises, montrent que parmi les enfants qui souhaitent entamer une transition, nous observons une surreprésentation statistique d’adolescents atteints de troubles du spectre autistique de type Asperger, à hauteur de 15,2 pourcents.
Nous vous écrivons aujourd’hui, car nous estimons que l’adoption de cette loi revêt une importance capitale — pour la protection de l’enfance, pour la protection de personnes atteint d’autisme-Asperger, et pour la protection des adolescents gays ou lesbiennes.
Nous espérons, par cette lettre, vous convaincre de l’importance de cette proposition de loi adoptée par le Sénat, et que, par la suite, elle soit inscrite à l’ordre de jour de l’Assemblée nationale.
Nous vous remercions sincèrement pour l’attention que vous porterez à cette démarche, et restons à votre disposition pour tout échange ou rencontre que vous jugerez utile.
Veuillez agréer, Monsieur le Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, l’expression de notre haute considération,
Frederick SCHMINKE
Alliance LGB France
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Lettre à Yaël Braun-Pivet
Demande que la proposition de loi encadrant la transition médicale des mineurs soit mise à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale
Madame Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale,
Je vous écris en tant que citoyen de la République française, en tant qu’homme homosexuel, et en tant que membre de l’Alliance LGB France, une association de lesbiennes, gays et bisexuels opposés à la transition médicale de mineurs. Une proposition de loi a été adopté par le Sénat, visant à encadrer les pratiques médicales concernant la transition de mineurs transidentifiés. Nous vous écrivons pour exposer les raisons pour lesquelles cette proposition devrait, à nos yeux, être inscrite à l’ordre de jour de l’Assemblée nationale.
La proposition de loi visant à encadrer les pratiques médicales mise en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre a été adopté par le Sénat, en première lecture, le 28 mai, 2024. Nous espérons qu’elle sera prochainement inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, car à ce stade, les pratiques médicales en vigueur posent des risques graves pour des jeunes vulnérables.
Nous souhaitons argumenter en faveur de cette proposition de loi, car nous constatons avec horreur les pratiques médicales en cours en France sur des mineurs sous prétexte qu’ils se déclarent un « transidentité. » Ces pratiques consistent d’abord à interrompre le développement sexuel naturel de l’enfant en administrant des bloqueurs de puberté — en réalité de puissants médicaments de castration chimique — suivis par les hormones de sexe opposés. Les adolescentes peuvent ensuite choisir de subir une mammectomie. Une tribune intitulée « On ne coupe pas les seins de jeunes femmes », initiée par l'Observatoire la Petite Sirène, a été publiée dans Marianne le 5 mai, et a déjà récolté des milliers de signatures.
Quant aux traitements hormonaux, les effets de la testostérone sur le corps féminin sont dévastateurs. Le clitoris peut tripler de volume et perdre toute sensibilité au plaisir sexuel. Cette pratique rappel tristement qu’entre les XVIIIe et XXe siècles, des médecins pratiquaient l’ablation du clitoris pour « soigner » la tribade, un terme alors utilisé pour désigner les lesbiennes. (Marie-Jo BONNET, Les relations amoureuses entre les femmes : XVIe-XXe siècle, Odile Jacob, 2022)
Concernant les jeunes garçons et jeunes filles qui sont mis sous inhibiteurs hormonaux, la triste réalité est que la puberté constitue une fenêtre de développement essentielle, et qu’une fois celle-ci passée, il n’y a pas de retour possible. Priver un enfant de sa puberté constitue une atteinte grave à la protection de l’enfance.
Les études, ainsi que les données officielles du gouvernement britannique et suédoises, montrent que parmi les enfants qui souhaitent entamer une transition, nous observons une surreprésentation statistique d’adolescents atteints de troubles du spectre autistique de type Asperger, à hauteur de 15,2 pourcents.
Nous vous écrivons aujourd’hui, car nous estimons que l’adoption de cette loi revêt une importance capitale — pour la protection de l’enfance, pour la protection de personnes atteint d’autisme-Asperger, et pour la protection des adolescents gays ou lesbiennes.
Nous espérons, par cette lettre, vous convaincre de l’importance de cette proposition de loi qui a été adoptée par le Sénat, et que, par la suite, elle soit inscrite à l’ordre de jour de l’Assemblée nationale.
Nous vous remercions sincèrement pour l’attention que vous porterez à cette démarche, et restons à votre disposition pour tout échange ou rencontre que vous jugerez utile.
Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma haute considération.
Frederick SCHMINKE, Alliance LGB France
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Lettre à Gabriel Attal
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Lettre à Laurent Wauquiez
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Lettre à Yaël Braun-Pivet
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